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Les rameurs dans la neige d'Obersaxen

par: Antoine Pissis, (commentaires : 0)

Le week-end de neige de l'ARZ

Aviron Romand à Obersaxen

Ce deuxième week-end de mars, douze rameurs de l’Aviron Romand et leurs amis se sont réunis à la station d’Obersaxen, située dans le canton des Grisons.

Nos rameurs ont chaussé leurs skis et revêtu leurs combinaisons les plus élégantes. Habiles aussi bien sur l’eau que sur la neige, ils se sont essayés au carving sur les larges pistes partant de 2300 mètres d’altitude. Après avoir dépassé les barres rocheuses, ils ont démontré leur agilité en surfant sur la neige de printemps et en slalomant entre les mayens.

Le vendredi et le samedi, le soleil était au rendez-vous. En revanche, le dimanche, nos rameurs ont affronté des chutes d’épais flocons. En quelques heures, le manteau neigeux était renouvelé, ne laissant paraître que les piquets de la piste.

Après la fermeture des remontées mécaniques, nos rameurs se sont désaltérés dans les bars en plein air à l’ambiance rock et disco. Ils ont ensuite rejoint la charmante Meilener Haus pour se restaurer autour d’un dîner convivial, suivi de parties de ping-pong et de baby-foot.

De cette retraite hivernale, nos rameurs sont rentrés en pleine forme pour la saison de rame qui s’annonce.

Les bandes rouges sur fond neigeux (vidéo)

Des photos sont ici dans la section interne du site.

Nouvelles tenues du club

par: Guy de Morsier, (commentaires : 0)

Les couleurs de l'ARZ chez 4Row

Nous avons de nouveaux habits chez 4Row

Pour vous faire plaisir, vous pouvez faire votre choix et les transmettre à info@aviron-romand.ch avant fin février.

Il n'y a qu'à choisir le nombre, le sex et la taille (sauf pour la casquette).

Les tailles pour femmes et hommes sont : XS, S, M, L, XL, XXL.

ATTENTION la taille L peut être très différente d’un modèle à l’autre.

6 échantillons de ces habits peuvent être essayés à l’entrée du vestiaire.

1. T-shirt "Rashguard" manches courtes à Fr. 48.-

Pour ce T-shirt il faut choisir version été (tissu très léger sans col) ou hiver (tissu épais).

2. "Rashgard" manches longues à Fr. 54.-


3. Combinaison à Fr. 72.-

4. Veste sans manches à Fr. 84.-

5. Jacket à manches longues à Fr. 91.-

5. Casquette "Spiro white" Fr. 15.-

Tour du Léman

par: Andy Lehmann, (commentaires : 0)

Tour du Léman Reloaded

Aviron Romand au Tour du Léman

Nous avons encore relevé le défi du Tour du Léman. Cela fut la troixième fois pour Michel et Guy, la deuxième pour Eric et moi et la première pour Claudio, qui par contre avait accumulé un grand nombre de kilomètres et d'expérience lors de sa traversée de l'Atlantique à l'aviron.

 
Nous étions prêts pour un tour. On s'était préparés physiquement et mentalement avec plusieurs sorties de 30, 60 et 90 km depuis janvier, entre autre une Bilac le week-end avant. Le bateau avait été équipé d'auto-videurs et on avait décidé de garder l'équipement du bateau à un minum: sièges en mousse, brise-lames plus grand, un système circulaire de barre pour barrer à une seule main, un dispositif pour tenir le mât imposé par les organisateurs de la course, 1 pompe à main et quelques écopes. Pas de pompe électrique, pas de jupes, moins de nourriture.
 
Mais nous n'avions aucune influence sur la météo. Il y avait un risque de Joran vers le soir avec la possibilité qu'il soit remplacé par un épisode de bise, ce qui aurait rendu le retour le long de la côte Française très difficile et dangereux, voir impossible. Jusqu'au départ le samedi matin 8h00, après un entretien pour le Léman Bleu, nous ne savions toujours pas si la course se faisait en entier, c'est à dire 160km autour du lac ou en version raccourcie de 140km, avec demi-tour à Rivaz.
 
On s'était bien placé sur la ligne de départ. La météo était clémente, le lac calme et nous étions chaud pour partir. Le tirage au sort m'avait assigné à la barre et grâce à un effort de toute l'équipe, nous avions passé la première bouée de dégagement - Hôtel Président - sans problèmes et en bonne position. On se fait vite rattraper. On s'en doutait, mais la course était longue. La pluspart de la course se passe sans contre-temps. Le bateau se porte bien et nous sommes contents des choix que nous avons fait. On surfe des vagues, la plus grande nous rempli le bateau par contre. Temps de tester les auto-videurs et la pompe. Contrairement à l'année passée, la pompe à main marche à merveille et les auto-videurs, même que moins éfficaces, travaillent bien. Les dernières gouttes, nous les enlevons à l'éponge. Malgré le vent portant, l'effort nous semble plus grand que l'année dernière. Peut être parce que nous avions le but d'être plus rapides, peut être parce que les tours étaient plus longs (40 minutes à la place de 30), peut être parce que les changements étaient plus rapides et on avait pas beaucoup de repos. Ou tout simplement, nous étions encore fatigués d'une mauvaise nuit passée dans un abri plus petit, plus entassé et bien plus empesté que les autres années. Mais tout se passe bien. Arrivés à la hauteur de Lavaux, nous entendons des voix d'un autre bateau... c'est les Allemands de R.O.W. qui revenaient en sens inverse: on allait faire demi-tour à Rivaz. 15 minutes plus tard c'est nos amis de Küsnacht qui passent. Nous, on est presque une heure derrière les premiers. C'est pas facile à digérer, mais finalement, ce qui compte est de terminer; et nous n'étions qu'à la moitié de la course!
 
Le retour était un mélange de vent de face, pluie, un arc-en-ciel d'une beautée incroyable, d'un lac super plat, de "Ratatouille!!" crié depuis la côte de Rolle, d'un soleil couchant et de quelques bouées qui se trouvaient sur notre route :-) Mais on avait la pêche. Ca ramait bien, nous avions une belle cadence de 25 et un split qui tournait autour des 2:30 - 2:40. On avait remonté deux places et cela nous donnait encore plus de vigueur. Arrivés à Genève, nous cherchons la bouée Hôtel Président en vain. On a trouvé des autres bouées à la place. Finalement, nous décidons de laisser tomber et filons directement vers la ligne d'arrivée, sachant que nos concurrents n'étaient qu'à 500m derrière nous. On arrive près de la jetée de la SNG et on commence à entendre des cris d'encouragement et finalement le "Puet!" libératoire. Tout le monde arrête de ramer. Je me tourne (j'étais en 1 à ce moment) et je me rends compte que nous avons probablement pas franchis la ligne. Une lumière éblouissante depuis la jetée m'empêche de bien voir mais j'incite les autres à continuer, juste pour être sûr. Et c'est là que nous entendons en deuxième "Puet!", le signal clair que la concurrence nous avait dépassés sur le dernier kilomètre, des 139 derrière nous. Dommage pour la place, mais nous sommes tellements soulagés d'avoir terminé la course et nous étions contents de notre résultat.
 
On savait qu'on allait probablement pas avoir le premier prix (gagné par la même équipe allemande de R.O.W. pour la troisième fois de suite), ni celui de l'équipe de novices la plus rapide (emporté par nos amis de Küsnacht, avec des rameurs du cadre national Suisse contre lesquels nous n'avions aucune chance). Notre adversaire était notre résultat du TdL 2022... on voulait tout simplement faire mieux. Difficile à dire, puisque ce n'était pas la même distance (désolé Claudio, tu vas devoir refaire pour pouvoir dire d'avoir fait le tour du Léman). Mais somme toute, c'était encore une fois une magnifique expérience qui soude ensemble une équipe. Merci aux copains! Et merci à tous ceux qui sont venus nous soutenir: Marie-Pauline avec sa maman, Claudia, Naoko et Louis!

Reportage sur la 51ème édition du Tour du Léman avec l'équipage de l'Aviron Romand Zurich sur Bitter Léman.

Vidéo 1

Vidéo 2

Vidéo 3

Des photos sont ici dans la section interne du site.

Bilac 2023

par: Guy de Morsier, (commentaires : 0)

Régate et dernier entraînement pour le tour du Léman.

Aviron Romand au Tour du Léman

Régate et dernier entraînement pour le tour du Léman.

Les mêmes que pour le tour se réunissent dans le train pour Saint Blaise (NE) et arrivent à 7:40 pour prendre Bitter Léman sur la remorque de Stämpfli. Avant, Marina (avec une équipe de Vevey) nous prend le dossard, notre numéro 37 et photographie un superbe arc-en-ciel. La pluie n’est donc pas loin mais le temps se mettra au beau vers la fin de la matinée.

Il y a environ 90 bateaux et comme c’est la première fois que le départ est à St Blaise,  tout est un peu nouveau. La mise à l’eau se passe très bien parce qu'il y a plus de place qu’à Neuchâtel mais personne connaît la ligne de départ. Heureusement un bateau du jury nous informe et on peut bien se placer.

Le départ est un peu chaotique avec autant de bateaux (kajaks, skiffs, doubles, quatres, nous en C5x et 8+). Je suis en 1 et je donne les directions («Jura» pour plus près du bord, «Berne» pour le large et «Cap» pour tout droit) à Michel qui est à la nage. Même avec une fréquence en dessus de 30 coups par minute (SPM), 2 huits nous dépassent mais des 4x sont plus lents que nous et il faut les éviter sans faire collision avec un bateau du jury qui surveille l’entrée du canal de la Thielle. Je sous-estime leur mouvement sous moteur et on touche le côté du zodiaque en caoutchouc sans trop perdre de vitesse. Le 4x prend le zodiaque en plein hors-bord!

Une fois dans le canal, il y a moins de dépassements mais il ne faut pas trop couper les virages. Presque à la fin du canal, du même côté que le zodiaque, je fais collision avec une branche que je n'ai pas vue et Claudio s’en prend une autre dans le dos. Mea culpa! Ça me coûte ma casquette "Salani" et on perd environ une minute.

Arrivés dans le lac de Bienne, tout devient calme, mais l’effort est soutenu au rythme de 27-28 SPM que Michel conserve religieusement. Et il y a aussi du vent contraire. Quelques-uns font l’un après l’autre une courte pause pour boire ou croquer quelque chose et après 1h et 54 minutes, on termine 10ème et très satisfait de l’effort qu’on a réussi à tenir tout le long du trajet.

Le T-shirt que tous les participants reçoivent est orange. Il est horrible et un termine dans la caisse à outils! Une fois le bateau démonté et chargé, une bière est la bonne récompense.

Des photos sont ici dans la section interne du site.

Randonnée sur le Cher

par: Eric Babusiaux, (commentaires : 0)

Week-end randonnée sur le Cher
Aviron Romand au Tour du Léman
 
En cette belle fin d'été, 10 membres du club ont participé à la descente du Cher. Après une petite frayeur à l'arrivée (la rivière est par endroits pleine d'algues en décomposition qui dégagent une odeur inégalable), que du bonheur!
 
Nous avons commencé par l'apéritif sur la place du charmant village de Bléré, suivi d'un repas dans le jardin de la famille de Zoé. Un grand merci à toute la famille pour l'accueil chaleureux et les spécialités régionales!
 
Le samedi matin, nous sommes montés en mini-bus jusqu'à Montrichard pour récupérer les bateaux et recevoir les instructions pour passer les écluses, en se tenant à 2 simonettes. Nous avons commencé par remonter le Cher sur quelques kilomètres, jusqu'à l'écluse de Bourré (on remarque au nom du village que nous sommes dans une région viticole décomplexée, où il fait bon vivre) puis redescendre en franchissant une écluse pour pique-niquer un peu en amont du château de Chenonceau. Au passage d'une des écluses, nous constatons qu'il est possible de faire chavirer un bateau large: celui de devant nous, ne lache pas la corde à temps au moment de sortir de l'écluse, est déséquilibré et tout l'équipage se retrouve à l'eau. Après une bon repas et la sieste, nous reprenons les bateaux pour la partie la plus impressionante de la sortie: le passage sous le château de Chenonceau, brillant au soleil dans son écrin de forêts. Le soir, les organisateurs et leurs 40 (40!) bénévoles nous avaient préparé un apéritif/dégustation puis un bon repas pour les 130 participants.

Dimanche, les étapes passent plus rapidement: Départ du camping de Bléré pour refaire le trajet de la veille dans l'autre sens. Le château de Chenonceau est aussi beau dans la lumière du matin. Nous sommes prudents dans les écluses, tout le monde reste dans l'axe du bateau pour éviter la mésaventure qu'une autre équipe a vécu la veille. Nous arrivons un peu avant midi à Montrichard, accueillis par la fanfare et les bénévoles qui préparent déjà l'apéritif. Suivent le démontage du bateau, le repas puis le retour en train, beaucoup d'entre nous profitant de l'occasion pour prolonger le voyage vers Tours, Paris ou d'autres destinations.
 
Ce fut un très beau week-end de détente, mais aussi instructif. Tout d'abord, nous avons appris que l'ensemble de cordes et poignée qui sert à accompagner les bateaux dans les écluses s'appelle une simonette. Hélas, nous n'avons pas eu le temps d'en apprendre l'éthymologie, Nous avons aussi appris que quand on rentre et sort verticalement les pelles de l'eau, on ne parle pas de "plotsch" mais de "mouillette", ce qui est nettement plus appétissant.
 
Merci encore au club Aviron Tours Métropole pour l'organisation de ce week-end et à la famille de Zoé pour l'accueil, les photos depuis la berge, le trajet en voiture jusqu'à la gare, etc.

Retrouvez ces bons souvenirs avec nos photos ici.