Quelle belle première sortie, quel beau début de l'année 2022 !
Est-ce que c'était de la brume ou était-ce encore de la fumée des feux artifices de la nuit avant ? De toute façon c'étaient des premières sorties absolument splendides ! Quel début d'année sur le lac. Espérons que ça sera un bon signe aussi pour le reste de l'année. Bonne année à tous !
Des compétitions excitantes et serrées. Le pot gagné par le PRC. Bravo !
A des conditions parfaites nous nous sommes battus avec nos clubs voisins – Nordiska Roddföreningen NRF, Club Nautique Français CNF et le Polytechnischer Ruderclub PRC – pour défendre le pot de chambre. Hélas les dieux de la rame n'étaient pas de notre côté. Déjà à la première course, celle des yoles de mer, un rameur de nous était tombé du siège. A la course à sac on a été deuxième par des centimètres. En quatre de compétition, nos rameurs se sont fait freinés par une bouée, en tiré à la corde, on manquait d'un tireur dans un des duels. Mais les huit on avait gagné. En bref c'étaient des compétitions excitantes avec des résultats très serrés. Et nos amis du PRC qui ont mérité de remporter le pot. Un point avant nous et un autre point avant le CNF. Un grand merci aussi aux responsables culinaires au CNF et à l'ARZ pour soupes, fromage et vins.
On vient de planter un érable japonais sur le terrain de Nordiska. Nos voisins scandinaves sont ravis.
Marina avait acheté cet arbre pour les clubs. Avec l'aide de Kerim et Fahrrad du GC elle l'a pu transporter et décharger dans son pot il y a quelques semaines. Ce samedi 2 octobre ont l'a planté. Nous espérons qu'on l'a fait correctement et qu''il s'y plaira et aura une longue vie heureuse.
Un long post pour une longue course : l´Aviron Romand Zurich sur le Tour du Léman 2021
L´idée avait germé dans nos têtes il y a quelques temps déjà et s´est concrétisée il y a un an au sortir d´une première participation, avortée en 2020, de Marina avec l´équipe Swiss Raw: engager un bateau ARZ sur le Tour du Léman. Le pari est audacieux puisque la course se court sur 160 km dans des conditions parfois très difficiles.
L´équipage est rapidement constitué : ce sera Marina, Cédric, Guy, Claudio et Michel. En juillet Claudio doit renoncer suite à un accident de vélo et Karl prend le relai. Pour le bateau, nous jouons la carte de la sécurité et optons pour un coastal afin de d´affronter les vagues parfois importantes sur le Léman.
Tout au long de l´année, nous enchainons les sorties longues distances sur diverses embarcations (2x, 4x, 5x et 4 barré (coastal)): 30 km en minimum syndical jusqu`à Halb-Insel Au, puis 40 km avant un tour du lac de nuit (60 km) début septembre. Guy fait du zèle et accomplit ce même tour en skiff ! Pierre-Emmanuel, Fabien et Julie pallient les absences : grand merci à eux. Une semaine avant la course, nous nous engageons sur la Bilac (voir par ailleurs) avec Andy histoire de nous pousser et faire les derniers réglages sur le bateau. Hélas, une dernière embûche nous attend sur le parcours vers Genève : 2 jours avant le départ, Cédric doit, la mort dans l´âme, à son tour jeter l´éponge suite à une tendinite récalcitrante au coude. Levin de l´équipe The Ocean Spirit le remplace au pied levé. Vendredi soir, nous sommes au complet à Genève. Mais sommes-nous prêts ?
Samedi matin, après une courte nuit, nous prenons le départ de la course à 8 heures du matin. Notre objectif : finir, et nous nous fixons un temps de course entre 16 et 17 heures. Les conditions sont exceptionnellement bonnes : notre bateau n´est pas vraiment adapté au temps clément et, plus lourd que ceux des concurrents d´au moins 50 kg, se révèle être un handicap. Qu´importe: le moral est bon et nous enchainons les cycles: 2 heures de rame active pour 30 minutes de barre. Heureuse surprise lorsque retentit le célèbre « Ratatouille » au milieu de nulle part : Cédric et sa famille sont venus nous encourager en bateau sur le chemin. Big up ! Versoix, Morges, Lausanne, Montreux, Villeneuve : une après l´autre, nous contournons les 8 premières bouées jusqu´à celle du Bouveret, au bout du lac, que nous passons juste dans le temps imparti, après 9 heures de course. Nous nous y octroyons une pause histoire de préparer le bateau pour la nuit. La deuxième partie de la course, côté français, sera plus difficile : la fatigue commence à se faire sentir et la vitesse baisse notablement. Et puis l´accident arrive : peu avant Yvoire, à une vingtaine de kilomètres de l´arrivée, nous nous échouons sur un rocher. Le bateau assistance ne peut rien pour nous du fait de son tirant d´eau : nous devons nous en sortir par nous-mêmes ou abandonner. Mais rien n´y fait : dénager ou utiliser les avirons pour se déhaler sont vains. Finalement, Guy passe à l´eau et nous dégage. En final, plus de peur que de mal : le bateau semble intact mais nous avons perdu une bonne vingtaine de minutes dans l´opération. Nous finirons la course, à plus de une heure du matin après 17 heures et 20 minutes de rame, chaleureusement accueillis, entre autres, par Laurence et Tatiana. Heureux et fatigués !
En final, ce Tour s´est révélé une superbe expérience, sportive certes, mais essentiellement humaine. Après tout, les occasions de faire des sports d´endurance sur de longue durées en équipe ne sont pas légions. Notre objectif est atteint et nous avons beaucoup appris : nous sommes tous motivés pour l´édition 2022 !