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Tour du Léman en Aviron 2022

par: Andy Lehmann, (commentaires : 0)

Oops!... We Did It Again. L'ARZ à la 50ème édition du Tour du Léman en Aviron.

C’est la deuxième année de suite que le ARZ peut mettre un bateau sur la ligne de départ du Tour du Léman en Aviron.

L'équipe

L'équipe 2022 pour les compétitions longues distances

Michel (Abraracourcix), qui était un peu la tête derrière cette idée et motivateur (il nous a menacés avec sa mauvaise humeur au cas où on n’arriverait pas au-dessous des 16 heures) et sans lequel probablement il n’y aurait pas eu d’équipe.

Guy (Panoramix), notre météorologue personnel, loué même par Stéphane Trachsel et Philippe Jeanneret pour son modèle de prévision météo COSMO, qui s’est révélé être le bon, ainsi que guide local sans lequel on aurait fini dans les choux (le Navionics de Andy nous avait abandonnés au bout 4 heures).

Fabien (Assurancetourix), notre DJ qu’on a quelquefois envie de ligoter à un arbre, mais toujours bon pour une surprise et nous a fourni des moments de bonheur et de bonne ambiance dans le bateau.

Eric (Asterix), notre héros qui, nous annonçant des problèmes au poignet, nous demande la permission de sauter les prochains tours à la barre (?!?). On n’a pas su lui refuser et finalement il a fait > 5 heures de suite à la rame avant de nous barrer sain et sauf vers la ligne d’arrivée.

Andy (Cetautomatix), le bricoleur. On lui doit la majorité des arrangements, avec le support de Fabien et Guy, qui ont fait que le bateau aurait dû remporter la palme de l’élégance en comparaison des concurrents qui ne pratiquaient qu’une politique stricte du tape pour leur préparation. Il sait aussi très bien s’énerver, et pas uniquement lorsque le poisson n’est pas frais ou dans son cas, quand on met de la crème dans une carbonara (n.d.r. bio rédigée par le reste de l’équipe)

Ne pas oublier notre support à terre, Marina (Bonémine), qui nous a aidés pour la préparation du bateau, le transport, qui a fait de taxi entre la SNG et l’abri, était notre soutien moral, coach et qui a toujours été là pour nous. Merci!

La préparation

Le bon nom pour le bateau - Bitter Léman

On l’a baptisé pertinemment «Bitter Léman» sur suggestion de notre présidente Pauline, en vue du défi qui nous attendait. On a passé plusieurs soirées à bricoler un brise-lames, des jupes, un support pour le mât et plein d’autres détails pour préparer le bateau à toute éventualité, conscients tout de même de n’avoir aucun contrôle sur les conditions le jour J.

Le soir avant le départ pour Genève est à l’enseigne du chargement du bateau, avec quelques bricoles de dernière minute (on avait oublié de changer les chaussures du no. 1). Nous terminons la soirée avec un diner d’équipe chez Andy à base de Spaghetti alla Carbonara (mais les vraies, sans crème) pour bien charger le réservoir de hydrocarbures, arrosé avec un bon Saint Émilion.

Le vendredi nous préparons le bateau à la SNG, sous le soleil mais avec du vent qui nous inquiète. On regarde les travaux faits surs les autres bateaux et on échange des idées. C’est une ambiance unique et magnifique : sportive, respectueuse, amicale. Toutes les équipes ont conscience de l’épreuve qui les attend et dans un sens, nous sommes tous dans le même bateau.

La course

Départ de course autour du Léman

Le départ se fait sous la pluie. On essaie de se placer vers l’avant, sans trop déranger les acharnés dont on sait qu’ils vont faire un départ de course et rester à 27 coups par minute tout le long. La course se fait sur le long-terme et il ne vaut pas la peine de risquer une collision pour gagner 1 minute d’avance au départ qui, sur 160 kilomètres, n’ira surement pas faire la différence.

Passé la bouée de dégagement «Président», le but est de rester à 24 coups par minutes et un split < 3 minutes.

Après un passage à Rolle où la famille de Guy nous attend pour nous encourager, les conditions se détériorent pour devenir déplorables après Morges. L’idée d’avoir des conditions pareilles jusqu’au bout est effrayante !

Heureusement le lac se calme au bout de 5 km, une fois passé la pointe de Saint-Sulpice. A partir de Lausanne, c’est parti : les 60 km entre Lausanne et Bouveret à Port-Valais offrent la possibilité de gagner la Coupe du Président, la surprise conçue spécifiquement pour la 50ème édition du Tour du Léman.

On ne l’aura pas, on s’en doute, mais nous trouvons finalement notre rythme et le bateau avance super bien. Une fan, Julie, attend de nous voir passer à Cully mais malheureusement nous sommes trop loin pour l’entendre. Le lac se calme de plus en plus et on se croirait un samedi matin au Klöntal (nuages, froid et pluie inclus). On dépasse deux bateaux avant d’arriver au bout du lac et contourner l’Ile de Peilz devant Villeneuve. La moitié de la course est faite !!

Au retour, voir de loin Lausanne sous tous les angles et au même temps, toujours le même, donne l’impression de n’avoir pas avancé d’un seul km, même au bout de 5 heures de navigation. La côte Française ne dépayse plus autant même si elle est belle. La course devient mentale, bien plus que physique. Heureusement quelques magnifiques arcs en ciel au milieu du lac nous remontent le moral, entre des moments de pluie et de soleil. Et puis, il y avait MC-Fabien avec de la musique Française pour mettre l’ambiance !

La nuit tombe lorsque nous sommes à Thonon. Andy, à la nage, déclenche les sticks lumineux rouge et vert, obligatoires sur ses rames, et commence à remercier et féliciter tout le monde pour cette belle course et l’esprit d’équipe. Tout le monde se demande si ce sont les premiers signes de délire sous l’effort, sachant qu’il restent encore environs 40 kilomètres.

Yvoire : l’appréhension monte en pensant au malheur de 2021. Mais finalement on arrive à éviter tout rocher sous-marin. Michel et Guy savaient bien où ils étaient…

Et nous voilà dans le petit lac. Ils nous restent à peu près 20 kilomètres, le rythme est toujours constant à 24 coups par minute et le split se améliore pour arriver parfois même à 2:30. Mais les lumières de Genève se laissaient toujours désirer, jusqu’à 5 km de l’arrivée, vers Vesenaz.

Sous une pluie constante qui nous accompagne depuis Thonon, il fait froid et chacun de nous doit confronter ses propres démons : cloques, tendinites, problèmes de digestion, crampes ou nerfs coincés. Mais on sait que l’arrivée est (relativement) proche. Eric sait gérer le cap comme un pro, évitant toutes les bouées à l’entrée du bassin et ne se laisse pas avoir par la jetée de la SNG, mal éclairée. À 500 mètres on entend les cris de nos groupies (merci Marina, Claudia, Naoko et Louis !) et on donne tout une dernière fois. On a réussi ! La sensation est exhilarante, on oublie d’avoir été débout (ou assis, à dire vrai) depuis 05h30 du matin ! Il est 23h34.

Au ponton on nous aide à sortir le bateau. La photo souvenir, un repas chaud (Andy pique une crise à entendre le mot « carbonara » utilisé pour décrire la sauce à la crème avec lardons), une douche chaude, un massage sportif et nos couchettes dans l’abri de la protection civile nous attendent.

Résultat de l'épopée: 13èmes sur 26 bateaux inscrits dont 2 ont du abandonner. 1ers vis-à-vis des autres bateaux provénants du lac de Zurich.

Le Léman était moins Bitter que ce qu’on redoutait et pour citer Michel dans son blog du 29 Septembre 2021 : nous sommes tous (?) motivés pour l´édition 2023.

Voici quelques impressions.

Bilac 2022 :

par: Michel Barge, (commentaires : 1)

Très belle septième place de l'ARZ à la Bilac avec notre nouveau bateau Salani baptisé sur place sur le nom de Bitter Léman.

L'équipe 2022 pour les compétitions longues distances

A l'instar de l'année passée, l'ARZ s'est aligné à la Bilac en préparation au Tour du Léman : il s'agissait de vérifier l'état du bateau, peaufiner les derniers réglages et soumettre l'équipe à un ultime stress test. Guy, Fabien, Eric, Michel et Andy, soutenus par leur groupie en chef Marina, se sont donc présentés à Soleure pour un parcours bucolique mais sportif de 35 kilomètres sur l'Aar.

Forts de l'expérience de l'an dernier, nous nous sommes positionnés en tête de peloton avant le signal de départ et avons adopté un rythme de course élevé (30 coups/minute) sur les deux premiers kilomètres pour nous extraire de la masse et naviguer plus sereinement par la suite. Première moitié de course contre le vent et le courant réussie grâce à une navigation au cordeau de Guy, enchaînée par un demi-tour d'école, puis un retour plus confortable et une accélération sur les 5 derniers kilomètres. En final, une belle septième place sur 92 bateaux engagés derrière 2 huit et 4 quatre, premier C-Gig, quelques bières bien méritées et la confirmation que Bitter Léman (nom unanimement apprécié), dont c'était le baptême en régate, est un excellent bateau.

Merci Marina pour la logistique et le soutien indéfectible.

Voici quelques impressions.

Weekend au Klöntal

par: Zoé Nebel, (commentaires : 0)

Cette année aussi, la magie du Klöntal a agi - une superbe occasion d'accumuler les kilomètres et les expériences, du skiff au huit.

Le Klöntal au lever du soleil

Comme ça nous avait manqué de ramer sous la pluie dans une ambiance si mystérieuse, entourés de façades rocheuses et de quelques restes de neige... Avoir les pieds toujours dans l'eau, planter sa tente dans la boue et sécurisé les bateaux contre le vent pour éviter qu'ils se retournent à la première bourrasque. Et oui, c'est tout ça aussi le Klöntalersee ! 

Le weekend du 26 au 28 août au lac du Klöntal n'a heureusement pas été tout le temps comme ça. Les rameurs présents ont pu profiter de temps plus secs et même - qui l'eut cru ! - d'un dimanche ensoleillé ! Certains ont pu enchaîner les sorties presque sans pause dès les premières lueurs du jours...

Magnifiques moments de partage que ça soit en Huit, en skiff ou en Quatre ... ou bien même autour d'un réchaud à papoter un verre à la main...

Lac tantôt calme, tantôt plus mouvementé. Juste de quoi donner à l'aviron un aspect plus aventureux et de quoi motiver les nouvelles têtes pour une prochaine fois, on espère !

Un grand merci à tous les participants, aux nombreux aides, aux organisateurs et à Bernhard pour le transport de la remorque !

Voici quelques impressions.

Et ci-dessous des impressions filmés et édités avec un drone par Gencehan Gence.

L'ARZ à Lucerne

par: Eric Babusiaux, (commentaires : 0)

Une sortie sur le lac des Quatre Cantons à Lucerne.

Vue du club Reuss-Luzern

Ce dimanche 10 juillet, nous sommes sortis avec deux quatre barrés sur le lac des Quatre Cantons. Les 6 rameurs de l’ARZ, accompagnés par quatre rameuses du PRC et de Kaufleuten, ont pu profiter d’une météo parfaite: soleil et juste un peu de vent pour nous rafraichir. Nous sommes partis du Ruderclub Reuss en direction de Kastanienbaum et sommes revenus par Meggen et le KKL. Quelques vagues, beaucoup moins de nageurs qu’à Zurich, peu d’autres embarcations et des rives escarpées avec des paysages de montagne verdoyants. La vue est bien plus belle depuis le lac que depuis la rive!

L'ARZ au Rotsee 2022: regrets éternels

par: Michel Barge, (commentaires : 0)

L'ARZ a engagé 2 bateaux aux championnats suisses au Rotsee.

Après deux premières sorties à Greifensee plutôt réussies et un stage d' entraînement à Sarnen plein d'enseignements (voir blog), l'ARZ a engagé 2 bateaux aux championnats suisses au Rotseee: un double avec Michel et Claudio sur Ratatouille, et un quatre avec Fabien et Eric pour compléter la doublette précédemment citée, sur Quatre-quarts. L'objectif était clair: confirmer les bonnes aptitudes du Greifensee et aguerrir les équipages lors de régates de haut niveau, le tout dans un cadre idéal pour l'aviron.

Voici quelques impressions.

Samedi, la course en double s'est terminée au bout de quelques secondes suite à un départ complètement raté (deux fausses pelles sur les deux premiers coups) qui nous a laissés 50 mètres derrière la concurrence. Malgré cela, notre équipe termine 6ème sur 8 bateaux engagés suite à une course-poursuite acharnée. Si cela reste honorable compte tenu des circonstances de course, on peut s' en vouloir car il y avait la place de se battre pour la 4ème place.

Dimanche le challenge était simple: avec un entraînement au complet (COVID oblige) et deux adversaires évoluant deux classes d'âge en dessous de la nôtre, pouvait-on brouiller les cartes et créer la surprise? Et cela a failli se produire, puisqu'il n'a manqué que 26 dixièmes de seconde (et peut-être autant d'années au compteur...) pour que nous prenions la 2ème place. Grâce à une première partie de course plutôt propre et bien négociée, nous avons abordé les 250 derniers mètres en 2ème position avec une demi-longueur d'avance sur le bateau de PRC.  La fin de course fut plus hachée: crispations, fatigue, petite faute technique, direction mal assurée ont fait que nous nous sommes vu souffler la 2ème place sur le dernier coup de rame. Très rageant mais ô combien encourageant pour la suite (et excellent RoE ; Retour sur Entraînement!). Nous sommes quand même montés sur le podium chercher une breloque bien méritée.

A noter également la belle 2ème place de Cédric engagé avec Vevey en quatre de couple dans la catégorie d'âge supérieure.